Autrefois jolie chenille affamée de verdure,
Tu butines aujourd’hui une à une les fleurs de la pâture.
Tu as du me prendre pour l’une d’entres elles,
Tu a marché dans la jungle des petits poils de mon bras.
Tu a chatouillé de tes antennes et de ta langue le bout de mon doigt.
Puis quand le vent s’est levé et qu’il a taquiné tes ailes,
Tu t’es envolé…