Donner de sa différence

J’inviterai l’enfance

J’INVITERAI L’ENFANCE
Paroles et musique: Félix Leclerc

J’inviterai l’enfance à s’attarder le temps qu’il faut
Qu’elle empoche des images pour les soirées d’hiver
Pour les longues, longues heures de l’adulte
Qui n’en finit pas de pousser sur l’ennui
Deux clairons dans tes bagages, un air de flûte
Une botte de légumes, du vin, le sourire de quelqu’un mort
Une trace qui mène à l’île perdue
Un anneau d’or
Un masque drôle

Quand absent est l’amour et que tes frères sont morts
Quand présent est le vide et que la nuit demeure
Les rêves sont bien nécessaires
Et les enfants nouveaux poseront dans la main de l’homme seul
Les leurs ouvertes
Chaudes et nues
J’inviterai l’enfance à s’attarder le temps qu’il faut

Espoir

Les Bernaches traversent le ciel ce matin. Le printemps est arrivé…. Yéh!  Il reste encore plein de neige au sol et il est certain que d’autres tombées viendront ajouter aux épaisseurs gelées. Mais le cœur est heureux de ce premier signe printanier. L’espoir fait vivre.

Un moment joyeux et déjà on se sent tonifiée. Réconciliée avec l’existence, la respiration se fait plus ample, on est régénérée. Le problème, c’est que ça ne fait pas sérieux de se promener en ville avec un tel sourire… mdr. Et puis faut bien l’avouer, on ne fait rien pour  que ce court état de satisfaction se prolonge, ce ne serait pas sérieux!