L’eau dessine délicatement la silhouette des arbres et du ciel.
La lente poésie de quelques ondes en surface me rappelle
Que ce miroir mouvant fait de transparences et d’illusions
Est la fine porte telle un calque vers un monde aquatique.
Des petits poissons argentés piqués de curiosité cherchent
Près des herbes de la rive, des mouches et des moustiques.
Et cette grue, les pattes dans l’eau, goûterait bien un peu
La chair appétissante de cet autre monde, faim de fusion.
Ce doux paysage d’eau et de ciel, de dessus et de dedans,
Qu’il soit en dehors ou interne, est un dialogue incessant,
Une symphonie, notes de vies, qui ne s’arrête jamais de jouer…